Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 09:34
L’accumulation de lois sur l’immigration - 28 depuis 1985 - a sensiblement complexifié le travail
des requérants, de leurs avocats, des magistrats, des structures d'accueil et des réseaux associatifs.
La raison d’être de Tiberius reste plus que jamais d’actualité,
« Etre un des outils financiers de la société civile pour la défense du droit des étrangers ».
Afin que l’action de Tibérius puisse continuer à être efficace,

de nouveaux cotisants sont nécessaires.
Evoquez les objectifs du réseau Tibérius avec ceux de vos amis et connaissances
qui pourraient les partager afin qu’en cotisant, ils viennent étayer son action.
20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 13:40

 

Sur l'emplacement des bâtiments de l'ancien collège Maurice Scève,
une opération immobilière Vinci est programmée ;
l'expulsion immédiate est demandée par la Métropole pour la réalisation des travaux préparatoires, démolition, forages etc. Ceux ci semblant peu urgents (permis non déposé, incertitudes diverses) le maintien dans les lieux est possible et nécessaire pour éviter la présence de 300 jeunes de plus dans la rue, compte tenu de la difficulté de trouver des places d'hébergement.

Référé plaidé le mercredi 24 juillet à 9 h précise, au TGI 67 rue Servient, par Maîtres Tatiana Béchaud et Marie-Noêlle Fréry
Présence d'observateurs souhaitée, rendez vous à 8h45.

 

13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 10:55

 

Les demandeurs d’asile une fois arrivés sur le sol français doivent présenter leur demande à l’OFPRA, Office français pour les réfugiés et apatrides ; quand celle-ci est rejetée, ils doivent rapidement adresser un recours à la CNDA, Cour nationale du droit d’asile. Dans les deux cas, ils doivent justifier leur demande : raisons de leur départ, violences subies, risques en cas de retour dans leur pays d’origine ou d’obligation à quitter le territoire français.

À la CNDA, les magistrats prendront leur décision au vu du dossier mais également au terme d’une audience au cours de laquelle le demandeur, aidé par son avocat et avec le recours éventuel d’un interprète, reprendra l’histoire de sa migration, justifiera sa demande d’asile en France et répondra aux questions de la cour. Dans la proximité physique de cet échange, le juge mesure la véracité des faits, l’authenticité des propos tenues par le demandeur. Ce temps permet la construction, dans un débat contradictoire dont l’avocat est un acteur, d’une vérité à partir de laquelle le magistrat conclut.

La proximité du demandeur et du juge donne à la décision, quelle qu’elle soit, pour toutes les parties, juges, requérant et représentants de l’État, une force symbolique que ne peut avoir un écran dont la banalité rabaisse la décision de justice au rang d’émission de télé-réalité.

La généralisation des visio-audiences dans le domaine du droit d’asile est désormais permise par la loi Collomb « Pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif ». L’extension des visio-audiences, déjà utilisées au pénal (Assises) est un objectif phare des textes de modernisation de la Justice. Le Conseil constitutionnel a validé cette modalité en septembre 2018, autorisant son utilisation pour toutes les audiences relevant du droit d’asile et rendant caduque l’article du Ceseda qui exigeait l’accord du justiciable-demandeur.

Pour ses promoteurs, au-delà de l’image de modernité donnée, les avantages en sont principalement financiers (bon usage des deniers publics) et de rapidité par la réduction des transferts des justiciables et des escortes de police et gendarmerie affectées. Rapidité également dans l’application des procédures.

Un simple outil de communication ?
La visio-audience est présentée comme un simple outil de communication entre les acteurs du procès, sans analyse des conséquences sur l’audience, c’est à dire sur la qualité de la communication entre magistrat, justiciable-demandeur, avocat et interprète. Les prises de parole et les débats sont censés être parfaitement indépendants d’une technique supposée neutre et se dérouler exactement comme en présentiel où les échanges sont directs.

Les conséquences des dimensions techniques ne sont pas abordées par les textes : micro coupures image et son, décalage entre question et réponse, importance des cadrages, des éclairages. Ces détails aux effets subliminaux évidents font d’une visio-audience une séquence de justice bien éloignée d’une audience habituelle, publique, réglée par le droit pour un procès équitable qui exige, dans un lieu spécialisé et ouvert, la proximité des parties prenantes.

Ces problèmes de communication deviennent encore plus lourds dans les cas de demandes d’asile : la complexité des récits de migration, les circonstances dramatiques des départs, des trajets, la différence des codes culturels,  la personnalité du demandeur, sa vulnérabilité, les tonalités de ses réponses considérées comme preuves ou non de sa bonne foi, la fréquente nécessité d’interprètes, autant de points qui rendront plus difficile l’expression du demandeur et plus délicate sa compréhension par le tribunal.
Des expérimentations dans le domaine du droit d’asile sont prévues dès janvier 2019 à Lyon et à Nancy, des locaux étant déjà aménagés.

Les oppositions aux visio-audiences se multiplent. Les réseaux d’accueil et d’aide aux demandeurs d’asile sont mobilisés contre l’application de cette modalité qui réduit le cas du demandeur aux points saillants de son dossier ; le Barreau de Lyon, toutes spécialités confondues, et le Conseil national des barreaux ont publié leur désaccord.
Ces oppositions voient la systématisation des visio-audiences pour des justiciables étrangers sans grande capacité de résistance comme une étape vers une application à tous les publics et à toutes les juridictions.

En novembre 2018, Tiberius Claudius a donné son accord au soutien financier d’un groupe de travail de six avocats, ayant pour objet de produire des argumentaires juridiques leur permettant de s’opposer aux visio-audiences, en s’appuyant sur différentes sources du droit : Constitution française, Convention européenne des droits de l’homme, Protocole d’Istanbul de 1999 inclus dans les Directives européennes de 2013, Droits de l’homme…
Ce travail est une préparation pour les audiences qui se tiendront sans doute malgré les oppositions, audiences où des membres de Tibérius Claudius demanderont à être présents en tant qu’observateurs.

 

26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 08:59

 

Nous, soignants, médecins, psychiatres et psychologues,
Nous, avocats spécialisés en droit des étrangers, et juristes associatifs,
avons pris connaissance du projet de loi relatif à l'immigration et l'asile, et l'avons analysé à l'aune de nos pratiques professionnelles et des rencontres qui en découlent.

L'exposé des motifs de ce projet de loi se fonde sur l'accroissement de la pression migratoire, notamment depuis la Méditerranée, et oublie de préciser que cette pression s'exerce avant tout sur les pays de première arrivée, la Grèce et l'Italie. Il omet également de mentionner que la répartition des demandeurs d'asile préconisée par les règles européennes a peiné à se concrétiser, et qu'en la matière, la France n'a pris qu'une très faible part à la réinstallation des exilés rejetés par la Méditerranée sur les rives de l'Europe.

Le maniement des statistiques ne saurait faire oublier la réalité singulière de chaque femme, chaque homme, chaque enfant dont la vie s'écrit derrière des colonnes de chiffres. C'est de ces récits singuliers dont nous sommes quotidiennement dépositaires dans nos cabinets et nos permanences que découle le devoir de témoigner et de proposer.

Il est louable de vouloir réduire les délais de la procédure d'asile et cela doit être encouragé à condition que cette réduction ne soit pas supportée par les seuls demandeurs d'asile. Le voyage jusqu'au pays où l'on peut espérer une protection est un voyage long et dangereux au cours duquel de nouvelles violences viennent s'ajouter à celles subies dans le pays d'origine. L'arrivée en France lorsqu'elle est l'escale finale, choisie par la personne ou imposée par le passeur, doit être l'occasion d'un répit, et doit laisser le temps aux soins lorsque ceux-ci sont nécessaires.

La demande d'asile doit aujourd'hui être formulée dans les 120 jours qui suivent l'entrée en France. La directive européenne sur la procédure d'asile prévoit un accès à la procédure dans les trois jours ouvrables (article 6), puis le dossier doit être adressé à l'OFPRA dans un délai de 21 jours. Actuellement, seul le délai laissé à l'administration pour l’enregistrement des demandes d'asile n'est pas respecté : en se manifestant le 13 février en préfecture du Rhône, le demandeur obtient un rendez-vous pour le 26 février, et cette situation n'est pas propre au département du Rhône. Lors des précédentes réformes du droit d'asile, déjà, les réductions de délai ont été supportées par les demandeurs : temps laissé pour rédiger le dossier OFPRA réduit de 30 à 21 jours. De nouveau, le projet de loi prévoit une diminution du délai initial de 120 à 90 jours, et plus grave encore une réduction de moitié du délai de recours qui passerait de 30 à 15 jours.

Tout administré a deux mois pour contester devant une juridiction administrative une décision le concernant. Les demandeurs d'asile sont en l'état actuel du droit déjà soumis à un régime d'exception avec un délai de 30 jours. Porter ce délai à 15 jours rend impossible l'exercice effectif du droit au recours pourtant garanti par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Livrer le récit des événements traumatiques qui sont survenus nécessite du temps : le temps du soin, nous l'avons déjà évoqué, le temps de construire la confiance avec celle ou celui qui va mettre la vie en mots, le temps de la recherche qui viendra abonder ou infirmer le récit personnel. Ce temps là ne peut se contenter de 15 jours. L’écoute  dans le cadre du soin des personnes traumatisées, nous apprend que, plus le traumatisme a été grave ( viols, torture, interrogatoires violents, scènes de meurtre...) plus il leur est difficile d’en faire le récit la première fois. Il leur est nécessaire de raconter d’abord un récit édulcoré, ou de présenter sa propre histoire comme vécue  par un autre...  Il faut aussi que s’établisse une relation de confiance, être sûr que sera bien reçu par l’écoutant, un tel récit empreint d’horreur, de culpabilité de l’avoir vécu, de la peur de ne plus faire partie des humains pour avoir participé à de telles scènes. Cela se fait par petites touches successives  et cela prend  du temps.
La réduction du temps de production du récit de vie invalidera la possibilité de rendre vraiment compte des traumatismes traversés qui rendraient juste et nécessaire le droit d’asile. C'est contraire au droit, à l'éthique et au discours politique qui rappelle régulièrement la nécessité de protéger les réfugiés.

La langue dans laquelle le demandeur d'asile livre le récit d'une vie violentée, abîmée, humiliée, ne peut être que sa propre langue. Lui imposer une autre langue dont on estime "qu'il en a une connaissance suffisante" peut lui nuire. Toute la clinique relationnelle montre combien certaines choses intimes et douloureuses ne peuvent être évoquées que dans notre propre langue. Imposer une langue supposée connue peut conduire à des malentendus gravissimes : ainsi de ce demandeur d'asile syrien d'origine arménienne auquel la CNDA octroie un interprète en langue arménienne, langue qu'il ne maîtrise pas, et qui conclut au rejet de la demande d'asile au motif que la personne aurait menti sur ses origines. Il faudra l'honnêteté de l'interprète en arménien missionnée par le Tribunal administratif dans le cadre d'une audience de reconduite pour obtenir enfin un interprète en arabe moyen oriental permettant au juge de conclure que la personne était réellement syrienne et ne devait eu égard aux risques encourus, pas être reconduite en Syrie.

L'entretien à l'OFPRA comme l'audience devant la Cour Nationale du Droit d'Asile doivent permettre au demandeur de s'exprimer dans sa langue maternelle ou à défaut dans une langue qu'il aura expressément et personnellement choisie, sans quoi nous prendrons le risque de passer à côté des risques encourus et de rejeter une demande pourtant réellement fondée.
Enfin, livrer le récit de sa vie nécessite une rencontre, un échange de regards, une écoute du langage corporel qui dit parfois plus que les mots. La rencontre est impossible lorsqu'un mur fut-il écran, se dresse entre le requérant et son juge. Le développement des audiences en visioconférence permettra peut-être de réduire les délais mais le risque est grand qu'il réduise en même temps l'effectivité du droit d'asile que le projet de loi annonce pourtant vouloir renforcer.

Le syndicat de la juridiction administrative l'a rappelé dans son avis sur le projet de loi : « Le projet vise à développer massivement le recours aux vidéo-audiences. Le SJA s'oppose avec force à ce projet. (…) Le principe pluriséculaire d'unité de temps et de lieu se trouve mis à mal. (…) L'écran de taille nécessairement limitée ne permettra pas au juge de se saisir de l'ensemble de l'atmosphère de la salle de retransmission et ne permettra pas de vérifier que le requérant ne subisse pas de pression de la part des forces de police. La retransmission faussera également la perception qu'a le juge des personnes, de leurs récits et des plaidoiries de leur conseil. »

Pour que soient pleinement pris en considération le temps du droit et le temps du soin, nous demandons :
le maintien du délai de 30 jours laissé au demandeur d'asile pour introduire son recours devant la Cour Nationale du Droit d'Asile
la garantie pour le demandeur d'asile de pouvoir s'exprimer dans sa langue maternelle ou à défaut dans une langue qu'il aura librement choisie, et en aucun cas dans une langue imposée par l'administration
l'abandon du projet de vidéo-audiences, tant devant la Cour Nationale du Droit d'Asile que devant la juridiction administrative ou le Juge des Libertés et de la Détention.

La maltraitance est une option contraire aux droits fondamentaux, elle constitue aussi un risque pour la société qui l'exerce.


Dr Valérie CADIOU, Laure CHEBBAH-MALICET présidente de PasserElles Buissonnières, Françoise CROZAT-FANGET psychologue, Marie-Noëlle FRERY avocate au Barreau de Lyon, Marion HUISSOUD-GACHET juriste, Joëlle SAUNIER présidente de Tiberius Claudius, Pyët VICARD médecin psychiatre

 

15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 21:46

Loi Asile-immigration

Réunion publique mercredi 28 février à 19h (précises),

Bourse du Travail

Place Guichard, métro B, Tram T1

Le projet de loi Macron sur l'immigration : quels dangers?

Mieux accueillir...  ou enfermer, trier, expulser plus vite?

À cette réunion, organisée par le Collectif de soutien aux réfugiés et migrants Lyon-69, interviendront Maître Marie Noëlle Fréry, avocate spécialiste du droit des étrangers ainsi qu'un représentant du GISTI, Groupe d'Information et de soutien des immigrés.

1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 22:38

L'assemblée générale de l'association Tiberius Claudius se tiendra le mardi 6 février 2018 à partir de 18h

Maison des associations

25 rue Béchevelin Lyon 7ème (angle Montesquieu-Béchevelin)

Metro D ou Tram T1 arrêt Guillotière-Gabriel Péri

 

3 décembre 2017 7 03 /12 /décembre /2017 23:02

Le réseau Tibérius Claudius, créé en 1994, s’est donné pour objectif d’ « Agir en justice pour défendre le droit des étrangers ». Pour ces actions en justice, rendues de plus en plus complexes par les évolutions politique, législative et réglementaire, il mandate et rétribue des avocats spécialisés dans le droit des étrangers. Tibérius peut intervenir en urgence, mais il vise d’abord à obtenir des décisions pouvant faire jurisprudence. Ainsi, le réseau s’engage pour soutenir les avocats pour tous les développements de procédure liés à chaque affaire, quelle qu’en soit la durée. Si nécessaire, il assure le financement de travaux de recherche de groupes d’avocats.
Tibérius est un des rares outils financiers de la société civile pour la défense du droit des étrangers. L’affaire la plus longue soutenue en temps et en procédures aura duré 9 ans ! C’est pourquoi l’assurance de versements mensuels -même modiques- par les membres du réseau Tibérius est le garant de la solidité de l’engagement pris auprès des avocats et des étrangers qu’ils défendent. Ce réseau a rassemblé depuis le début plus de 350 citoyens, non-spécialistes du droit mais solidaires de l’objectif de Tibérius et a financé plus de 200 affaires.
Ainsi, Tibérius Claudius s’attache depuis sa création à réparer quelques atteintes aux droits de l’homme, au droit d’asile, en présentant des requêtes devant les tribunaux - Tribunal Administratif, Tribunal correctionnel, Tribunal de grande instance, Commission de Recours des Réfugiés, Conseil d’État et maintenant Cour européenne.
Les plaignants, pour lesquels Tibérius Claudius a assuré les honoraires des avocats et s’est impliqué en tant que partie intervenante, ont attaqué des Préfets, des Conseils Généraux, des Maires, des administrations et des particuliers pour défendre le droit à l’asile de toute personne persécutée au regard de la Convention de Genève, le droit au séjour, le droit à l’aide juridictionnelle, le droit des femmes étrangères, le droit des jeunes mineurs isolés, les droits sociaux des migrants retraités…
Tibérius intervient après le travail d’accueil et de mise en forme des situations des étrangers menacés ou atteints dans leurs droits qu’effectuent des associations telles l’ALPIL, les CHRS, la Cimade, Forum Réfugiés, la LICRA, le MRAP, Résovigi …, avec les spécialistes desquelles nous dialoguons et qui peuvent nous solliciter.
L’action de Tibérius Claudius est aujourd’hui plus que jamais justifiée, à l’heure où l’aide juridictionnelle et les possibilités de recours en justice sont réduites et que les avocats spécialistes du droit des étrangers travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles (Cf. les articles pages 3 et 4 de la Lettre n°31 de janvier 2017).

 

1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 22:56

QUI PEUT ADHERER AU RESEAU

L’association Tibérius Claudius est un réseau de cotisants dont on devient adhérent à titre personnel.
Le réseau n’accepte aucune subvention publique.
Les avocats ne peuvent être cotisants.
Les personnes morales (associations, partis politiques, syndicats, fondations) ne peuvent être cotisantes mais peuvent aider une affaire particulière.
Conformément à la loi, 66 % des sommes versées sont déductibles de l'impôt sur le revenu.

LA CONTRIBUTION PEUT ÊTRE PONCTUELLE

Vous pouvez faire le choix de verser une ou plusieurs contributions au(x) moment(s) de votre choix  à l’ordre de l’association Tibérius Claudius.
Dans ce cas, vous pouvez :
Envoyer votre don à l’ordre de : TIBERIUS CLAUDIUS 4 place Chazette - 69001 Lyon
Faire effectuer un virement au bénéfice du compte :
TIBERIUS CLAUDIUS CCP N° 10.057 63 U LYON – 20041 01007 1005763U038 59

LE VIREMENT PEUT ÊTRE MENSUEL OU TRIMESTRIEL

La majorité des membres du réseau ont choisi la formule du virement mensuel.
 
Le montant de la somme peut être modeste (la moyenne est de 10€ par mois), c’est le nombre de contributions qui compte. Le réseau compte actuellement 140 cotisants.
 
Un virement n’est pas un prélèvement, c’est vous qui devez donner l’ordre à votre banque d’effectuer l’opération.
 
A tout moment, vous restez maître d'arrêter vos virements ou d'en modifier le montant, en avertissant votre banque.

8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 15:47

Ce mercredi 9 novembre 2016 à partir de 13h30, l'affaire passera au Palais de Justice  du Vieux-Lyon, Lyon 5ème :
Monter les escaliers de façade sur le quai de Saône. Suivre "salle des pas perdus". L'audience correctionnelle est au 1er étage.

Objet : Accident mortel du travail et emploi dissimulé de travailleurs sans papiers
 
Rappel: Le 23 juin 2016, nous avons été plusieurs de Tibérius à soutenir Marie-Noëlle Fréry et sa collègue au Palais de justice, contre la société Elesys accusée  1/ de défauts de sécurité graves ayant entraîné un accident mortel du travail sur un chantier et 2/ de travail dissimulé avec des travailleurs sans papiers. Remarque : plusieurs travailleurs clandestins étaient présents comme parties civiles.
 
Tout a été gagné : le patron a été condamné à trois ans de prison ferme dont un avec sursis, à des dommages et intérêts pour la veuve et ses enfants, ainsi que 3000€ de dommages et intérêts.
 
Ce mercredi 9 novembre à partir de 13h30, l’affaire revient devant la cour d’appel. Le procès risque d’être différent car l’employeur a changé d’avocat et a pris jean Félix Luciani.
 
La chambre correctionnelle est au premier étage des "24 colonnes", sur les quais de Saône.

4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 08:35

Chers cotisants du réseau Tibérius Claudius,

Lors de notre Assemblée générale de mars dernier, plusieurs ont dit souhaiter assister aux audiences des affaires soutenues par Tibérius. Si vous êtes inscrit à la Newsletter vous recevrez l'info par un mail, automatiquement, depuis le site.

La prochaine audience concerne Monsieur K. défendu par Me Céline Proust (Cf. Affaire n°173 dans la Lettre de Tibérius). Cette audience aura lieu le 10 mai prochain à 10h30 à Paris à la Cour nationale du droit d'asile. (Montreuil, métro Robespierre)

Recherche

Réseau Tiberius